SIXTY-EIGHT + MOONENGINEER AND THE LAZY BEES + MONKEY TO THE MOON

SIXTY-EIGHT

Ne vous fiez pas au style musical et aux noms des membres du groupe : Sixty Eight est bien français.
Le Royaume-Uni leur va bien au teint : Sixty Eight pourrait apparaître totalement comme anglais,
illuminant « Top of the Pops » de leurs mélodies charmeuses.

Denis Zorgniotti (benzinemag.net)

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MOONENGINEER AND THE LAZY BEES

Aprés un premier album intîme et solitaire, voix lumineuse, claviers, drum machines et rares guitares, Moonengineer, enfant du désert échoué à Paris revient cette fois-ci escorté des Lazy Bees, groupe à géométrie variable dont le son folk -rock revisité version actuelle n’est pas sans rappeler le Buffalo Springfield de Stills & Young. Le nouvel album, produit par le guitariste Eat Gas (SAF, Dr Drone, Aladdin) est un vibrant hommage aux immensités arizoniennes dont Moonengineer est issu. Harmonies à trois voix, envolées de guitares floydiennes et synthétiseurs vintages déjantés achèvent d’emballer le pur-sang vers des horizons psychédéliques d’une rare beauté.Dix chansons, dix réglements de compte avec l’insondable solitude. Enserrée au sein de cet écrin puissament électrique, une pépite acoustique oú les trois voix chantent chacune à son tour un couplet du merveilleusement désenchanté « 4+20 » de Stephen Stills. Beau !

The Lazy bees are:
Jeff « Eat Gas » Dijoud: vocals, guitars
Edith Progue: vocals, guitars, keyboards
Stan Grimbert: Drums
Silvio Marie: bass

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[audio:moonengineer_and_the_lazy_bees.mp3|titles=You Remain|artists=Moonengineer and the lazy bees]

MONKEY TO THE MOON

Petits, à la sempiternelle question « questcequetuferasquandtuserasgrand », ces énergumènes-là se voyaient bien Neil Young ou Syd Barrett , bref une créature tout en guitare et en cheveux. Et ce n’est ni l’incompréhension des pompiers et footballeurs en herbe ni les années passant qui ont tari ce rêve d’enfants. Alors aujourd’hui, à défaut de crinière dans le vent, ils font la seule chose qu’ils savent faire : de la musique.
Toujours animés par les mêmes références mais surtout par l’envie de bien faire, ils fredonnent, composent, peaufinent, travaillent… Tel Flaubert s’escrimant sur la moindre virgule, chaque note est le produit de leur acharnement, un rendu dont ils peuvent dire « ce morceau c’est nous ». Le rendu se veut explosif, « cosmique » comme ils diraient eux-mêmes. Chaque arrangement est passé au crible de leur perfectionnisme pour trouver la texture parfaite, l’alchimie entre sens mélodique et indépendance musicale.
Ces singes-là ont toujours la tête dans les nuages et des étoiles plein les yeux mais, généreux, ils nous invitent cette fois à bord de leur voyage interstellaire. Direction : la lune.

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[audio:monkey_to_the_moon_Deadman_Walking .mp3|titles=Deadman Walking|artists=Monkey to the Moon]

INFOS PRATIQUES

21h00 : Concerts – 7 €
00h30 : Club (DJs) – 20 € (2 consos)
Information et Réservation restaurant : 01 45 26 80 35

Le Bus Palladium : 6, rue Pierre Fontaine 75009 Paris
Metro : 12 – Pigalle
Bus : 75 – Pigalle Chaptal